LIBIDI FREE

Étude qualitative du vécu des patients bénéficiant d’un traitement freinateur de la libido

En France, des trai­te­ments pour frei­ner la libi­do sont pres­crits aux hommes adultes ayant des déviances sexuelles sévères, comme les para­phi­lies ou les auteurs de vio­lences sexuelles.

La sup­pres­sion des com­por­te­ments sexuels inadap­tés grâce à ces trai­te­ments jus­ti­fie l’importance d’une prise cor­recte du trai­te­ment. Il a été démon­tré que l’observance d’un trai­te­ment est amé­lio­rée lorsque le patient inves­tit ce soin et y trouve un inté­rêt, d’où la néces­si­té d’évaluer son consen­te­ment et les béné­fices de ce trai­te­ment notam­ment sur le plan sexuel, afin de favo­ri­ser l’adhésion du patient. Il est aus­si démon­tré que les effets indé­si­rables sexuels pour de nom­breux trai­te­ments (neu­ro­lep­tiques par exemple), sont un autre frein à l’observance de ces traitements.

A ce jour, il existe peu d’études concer­nant les trai­te­ments frei­na­teurs de la libi­do, et ces études s’intéressent davan­tage au risque de réci­dive sexuelle des patients, qui est dimi­nué avec ces trai­te­ments, mais n’abordent pas ou peu la san­té sexuelle des patients.

L’objectif de l’étude est donc à la fois de mieux com­prendre le vécu des patients concer­nant les trai­te­ments frei­na­teurs de la libi­do, les effets béné­fiques et les freins de ces trai­te­ments, mais aus­si de pen­ser les enjeux thé­ra­peu­tiques et de non-réci­dive pour ces patients. Cette étude doit ain­si per­mettre de repé­rer des élé­ments pour amé­lio­rer l’adhésion au trai­te­ment, réduire le risque de réci­dive et amé­lio­rer la prise en charge glo­bale de la personne.